Enfin une bonne nouvelle. La croissance de l’économie française a progressé de 0,3% au troisième trimestre, après 0% au deuxième et +0,7% au premier. Soit légèrement plus que ce que l’Insee attendait jusqu’à maintenant (+0,2%). Résultat: ce que l’on appelle l’acquis de croissance, c’est-à-dire la progression - pour l’ensemble de l’année - de l’économie si cette dernière stagne sur les trois derniers mois, se hisse à 1,1%. Soit, d’ores et déjà, 0,1 point supplémentaire par rapport à ce qu’espérait le gouvernement pour 2015.
Côté plus: la hausse des dépenses de consommation des ménages (+0,3%, après une stagnation au deuxième trimestre) et la légère accélération de l’investissement des entreprises (+0,7% après +0,5%). Soit une contribution totale de 0,3 point de la demande intérieure à la croissance au troisième trimestre. Mais aussi, et surtout, la reconstitution des stocks, notamment dans l’automobile, qui gonfle de 0,7 point le PIB. Côté moins: la baisse des exportations (-0,6%) et la hausse des importations, qui conduisent le commerce extérieur à amputer l’économie de 0,7 point.
Autre bonne nouvelle: l’emploi a continué de progresser sur le même trimestre. Soit +14 900 postes dans le secteur marchand (+0,1 %), après +23 800 au deuxième. Sur un an, il augmente de 49 200 (+0,3 %). Il poursuit néanmoins son reflux dans l’industrie (–12 800 emplois) et dans la construction (–10 000), tandis qu’il augmente dans le tertiaire (+37 800).