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Libération

Pierre-Antoine Henry, 36 ans, tué au Bataclan

publié le 24 novembre 2015 à 17h36

Ce vendredi 13, Pierre-Antoine Henry allait à un concert de rock, un de plus, comme tant d'autres soirs. Fan de Pearl Jam, il adorait les concerts et festivals. Cette nuit-là, il n'est pas rentré chez lui. «Sa femme n'avait pas de nouvelles, c'était terrible. On ne savait pas s'il était décédé ou soigné quelque part dans un hôpital. Nous nous sommes mobilisés pour le chercher partout», se remémore Eric Henry, son père.

Il est tombé sous les balles des terroristes, comme tant d'autres, dans la fosse du Bataclan. Il était un père aimant, très joueur, adoré de ses deux filles de 2 et 5 ans. «C'était un fils et un père merveilleux, plein de douceur et de tendresse pour sa femme et ses enfants, de gentillesse pour chacun de ses proches. Et il avait beaucoup d'humour pince-sans-rire aussi, raconte sa mère, Nicole Crémon. Nous partagions l'amour des voyages et de la photographie. Pierre-Antoine était un globe-trotter curieux du monde, proche et lointain.»

Il travaillait comme ingénieur systèmes dans le domaine de la Défense. Ses amis le voyaient comme «l'homme le plus gentil du monde». Pearl Jam, son groupe préféré, lui a rendu hommage lors du concert dimanche à Rio en reprenant Imagine, de John Lennon, en sa mémoire.