[ Nicolas Sarkozy prononçait mercredi soir, en Alsace, son premier discours depuis les massacres du 13 Novembre. Ce ne fut, de bout en bout, que gravité et dignité. Il fallait faire oublier le désolant spectacle des députés Les Républicains (LR) vitupérant à l’Assemblée au lendemain des attentats après avoir été chauffés à blanc, le matin même, par Sarkozy. ]C'est à Henri Guaino, sa rugueuse conscience républicaine, que l'ancien président a confié le soin d'écrire ce discours de repentance. Du grand Guaino, pétri de cette «transcendance» dont les peuples ont besoin «pour être les acteurs de leur propre histoire». Après un réquisitoire implacable contre «des décennies de renoncements, de reniements et de lâchetés collectives» qui ont «fabriqué la société où tant de malheurs sont devenus possibles», Sarkozy s'est dit prêt à conduire l'immense chantier de la «reconstruction». Il s'agit, ni plus ni moins, de restaurer «ce que nous avons de mieux à offrir à nos enfants et à ceux qui veulent partager notre destin» : «les valeurs de la France de toujours». Vaste programme, diront les gaullistes avec une pointe d'ironie. A.A. Dessin Luis Grañena
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