Hommage. François Hollande a prononcé ce matin un discours d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre : «Ceux qui sont tombés le 13 novembre étaient la France, toute la France», a-t-il dit. Lire ici le compte-rendu de notre journaliste Laure Bretton.
Etat d'urgence. Pendant ce temps, les pouvoirs publics continuent d'appliquer l'état d'urgence en suscitant de plus en plus d'incompréhension. Les autorités françaises ont ainsi officiellement signalé que certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l'homme ne seront pas respectés. Les exemples d'abus se multiplient : alors que le début de la COP 21 est imminent, un membre du conseil juridique de la Coalition climat (qui regroupe 130 organisations de la société civile), a appris qu'il devait pointer trois fois par jour au commissariat. Dans un entretien à Libération.fr, la présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, Christine Lazerges, s'inquiète de ces «bavures» et des restrictions de libertés.
Racisme. 35 actes anti-musulmans, dont sept agressions physiques, ont été recensés officiellement, indique la Direction interministérielle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA) à Libération. C'est moins qu'en janvier après les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, en partie, croit Gilles Clavreul, le président de la DILCRA, grâce à la protection de mille lieux de culte.
Pape. Le pape François est aujourd'hui en visite à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Philippe Mayol, responsable Afrique du CCFD-Terre solidaire, explique dans un entretien à Libération sa mission pour tenter de désamorcer les violences interconfessionnelles.
Sextape. Dans un entretien au Monde, Mathieu Valbuena accuse son coéquipier des Bleus Karim Benzema de l'avoir «indirectement» incité à payer ses maîtres chanteurs dans l'affaire de la sex-tape.
Turquie. Les protestations se multiplient contre l'arrestation de deux journalistes turcs de Cumhuriyet accusés «d'espionnage». Ils avaient publié des documents montrant des services de renseignements turcs livrant des armes aux djihadistes en Syrie.
Représailles. La Turquie, toujours, s'est fait un ennemi depuis qu'elle a abattu un avion militaire russe. Vladimir Poutine, qui parle d'un «coup de poignard dans le dos», a annoncé de multiples mesures de rétorsion contre Ankara, comme nous l'explique notre correspondante à Moscou Veronika Dorman.