Jérôme Guedj est conseiller départemental de l’Essonne : «Lundi matin, juste après les résultats des élections régionales, le gouvernement a annoncé que le Smic ne serait pas augmenté alors que c’était la première chose à faire pour redonner du pouvoir d’achat aux gens dans le besoin, aux ouvriers. Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, il faut agir contre la précarité et relancer l’activité. Il ne faut pas être sourd, comme après chaque élection intermédiaire, et nous endormir avec des discours sur la République. La République ne se réduit pas aux seules questions d’identité ou d’immigration. Elle concerne aussi les questions sociales. On doit revoir le calendrier parlementaire. La réforme du code du travail est-elle prioritaire ? Je ne crois pas. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales, les habitants ont le sentiment d’être abandonnés par le service public. On pourrait faire des choses simples et peu coûteuses, comme ouvrir les bibliothèques le dimanche ou proposer des petits déjeuners gratuits à l’école. Des petites choses qui nous rapprochent de la population et du terrain. C’est beaucoup plus simple et plus important que d’ouvrir les magasins le dimanche. Mais il y a, au niveau de l’administration, une frilosité au changement.»
Témoignage
Jérôme guedj (PS) «agir contre la précarité»
par Rachid Laïreche
publié le 14 décembre 2015 à 19h46
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