La présidente du Front national a été relaxée par le tribunal correctionnel de Lyon, lundi, dans l'affaire des prières de rue musulmanes qu'elle avait assimilées à une «occupation» fin 2010, dans la campagne pour la présidence du FN face à Bruno Gollnisch. Le tribunal a suivi le parquet qui avait requis la relaxe lors d'une première audience le 20 octobre. Selon le procureur, elle n'a fait qu'«exercer sa liberté d'expression» en évoquant des faits «imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane mais à une minorité». Contrairement à son père, Marine Le Pen n'avait encore jamais comparu pour provocation à la haine.
Prières de rue : Marine Le Pen relaxée
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publié le 15 décembre 2015 à 19h26
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