Alors que l'exécutif prépare le terrain pour un rétropédalage sur la déchéance de nationalité des binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, Cécile Duflot enfonce le clou. Invitée du Grand Jury dimanche, l'ex-ministre a aussi jugé que «graver l'état d'urgence» dans la Constitution - une loi sera présentée mercredi - «ne sert à rien». Si des «moyens extraordinaires» étaient nécessaires «pour identifier les cellules dormantes, les armes» après le 13 Novembre, «il faut que ça s'arrête», estime la députée de Paris. La lutte antiterroriste doit reposer sur le renseignement, avec des moyens accrus, via «des infiltrations, de la surveillance», des «choses très classiques».Photo Reuters
«Je suis résolument opposée à la déchéance de nationalité. C’est plus qu’une ligne rouge, ce serait une faute.»
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publié le 20 décembre 2015 à 19h41
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