L’homme-araignée affronte un double maléfique dans une Amérique encore marquée par le 11 Septembre.
Ce que «Libé» en a pensé à sa sortie : «On retrouve Peter Parker cumulant harmonieusement sa double vie d’éternel étudiant-photographe de presse freelance et de super-héros moulé dans sa combinaison rouge d’homme-araignée. Mais Spider-Man peut-il devenir une profession respectable, au même titre que présentateur télé ou cadre d’entreprise ? Sam Raimi, biberonné depuis l’enfance à la contre-culture et au mauvais génie de la série B, décide donc de confronter Spidey à ses doutes et à son double maléfique. Une matière visqueuse, tombée du ciel, s’empare du corps du héros et l’enveloppe d’une combinaison noire, décuplant son agilité et ses pouvoirs. Spider-Man passe du côté obscur de la Force, caresse la mygale en lui et se laisse dévorer par le poison de la vengeance. Ce volet continue de digérer le trauma du 11 Septembre. Les catastrophes urbaines abondent, avec leur foule de badauds effarés devant des gratte-ciel défoncés d’où ne finissent plus de tomber des victimes, hurlant dans le vide. Tout le finale est un appel à comprendre les raisons de l’ennemi, fût-il criminel, et à pardonner ceux qui vous ont offensé.»