Le secrétaire d'état à l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, a défendu, sur RFI, la proposition du chef de l'Etat d'inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité des condamnés pour terrorisme : «Le président de la République a raison. Il cherche à susciter et réveiller le sentiment d'appartenance des Français à la nation.» Malgré les fractures à gauche que provoque cette révision constitutionnelle, son adoption en Congrès à Versailles par les trois cinquièmes des parlementaires ne fait aucun doute pour lui. Même si Hollande doit au final ouvrir la déchéance à tous les Français, au risque de créer des apatrides. «Qu'il soit français ou qu'il ait une double nationalité, un terroriste ne peut pas revendiquer le droit d'être français», a-t-il justifié, rappelant «le contexte» des attentats et expliquant que le seul «objectif» du Président était de «rassembler» et non de «diviser». Ce qui est loin d'être le cas au PS…
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