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Libération
Interview

Le camp de Mélenchon déjà à la manœuvre pour 2017

publié le 15 janvier 2016 à 19h31

C'est une petite phrase glissée aux lignes 220 et 221 de la résolution politique présentée par la direction du Parti de gauche, ce week-end, au conseil national du parti fondé par Jean-Luc Mélenchon. Pour eux, l'élection présidentielle est «l'occasion de se traduire par la construction d'une nouvelle force politique». Le coordonateur du Parti de gauche, Eric Coquerel, se projette en 2017 et explique à Libération (1): «C'est le moment où notre pays s'intéresse massivement à la politique. On doit bien sûr se donner les moyens pour trouver un candidat crédible afin d'espérer accéder au second tour et être en capacité de fédérer et de représenter notre espace. Mais ce n'est pas tout.» Il ajoute : «La présidentielle doit aussi servir à déboucher sur un nouveau mouvement qui, cette fois, ne sera pas un cartel, mais une force qui repose sur des comités de campagne et de réseaux citoyens et qui préparera en même temps la présidentielle et les législatives. On doit donner envie aux citoyen-ne-s de s'impliquer. Ce mouvement se construira en marchant, dans la campagne, pour élaborer son programme. L'idée, c'est de le pérenniser ensuite.» Evidemment, le mouvement se construira autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon.Par la même occasion, le PG propose, entre les lignes, d'en finir avec le Front de gauche, qui avait porté la candidature Mélenchon en 2012, mais s'est perdu à cause de difficultés stratégiques et électorales notamment vis-à-vis du Parti socialiste. Coquerel toujours : «Le Front de gauche a été une force propulsive jusqu'en 2012. Après les présidentielles, il a été incapable de capitaliser sur le résultat de Jean-Luc Mélenchon parce qu'il a raté tous les moments où il aurait pu devenir autre chose qu'un cartel de partis.»

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