Deux migrants ont été blessés mardi à Grande-Synthe (Nord), l’un par arme à feu et l’autre par arme blanche, lors d’une rixe entre bandes rivales de passeurs.
Un troisième migrant a été incommodé par gaz lacrymogène. Les trois hommes ont été transportés à l’hôpital de Grande-Synthe, a affirmé la préfecture du Nord, qui indique qu’aucun migrant n’est blessé grièvement.
Cette rixe concernerait des bandes rivales de passeurs aux alentours de 16 heures pour une raison encore indéterminée, a indiqué le cabinet du maire de Grande-Synthe à l’AFP.
Selon La Voix du Nord, elle se serait produite aux abords du camps de réfugiés où vivent quelque 25 000 migrants dans des conditions sanitaires déplorables, pires que dans la «Jungle» de Calais. Le camp actuel, qui regroupe majoritairement des Kurdes, ne comptait que 80 personnes au début de l'été. En bordure d'autoroute, sur un terrain vague en zone inondable, il est constitué de centaines de tentes et d'habitats très précaires.
Les migrants doivent déménager normalement début mars dans un nouveau camp aux normes internationales et qui sera géré par Médecins sans frontières et la mairie. Le camp actuel, qui regroupe majoritairement des Kurdes, ne comptait que 80 personnes au début de l’été. En bordure d’autoroute, sur un terrain vague en zone inondable, il est constitué de centaines de tentes et d’habitats très précaires.
Toujours selon La Voix du Nord, les forces de l'ordre, nombreuses, patientent avant d'intervenir pour saisir les armes.