«Une offense à ce que le monde de l'éducation a de plus précieux.» Le président du Modem, François Bayrou, a vivement critiqué dimanche la réforme du collège. L'ancien ministre de l'Education reproche à un gouvernement «soi-disant de gauche» d'avoir, par «connivence sociale», «préservé» à Paris des classes bilangues pourtant «supprimées massivement en province». La réforme du collège prévoit une autonomie accrue des établissements, de l'interdisciplinarité et une seconde langue étrangère dès la cinquième. Elle comprend aussi la disparition des options latin et grec et d'une partie des classes bilangues.
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