Entendu pendant six heures, lundi, sous le statut de témoin assisté dans le cadre de l'enquête sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Jean-François Copé, à l'époque président de l'UMP, est ressorti sans être mis en examen. Evoquant une «affaire qui est effectivement d'une gravité indiscutable», son avocat, Me Hervé Temime, a confié que Copé ressentait un «immense soulagement après une longue période où il a été traité d'une manière absolument inqualifiable et où il a été désigné comme un bouc émissaire facile, un coupable avant l'heure». Manière de renvoyer la balle dans le camp Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat pourrait être entendu d'ici peu dans ce dossier portant notamment sur un système de fausses factures destiné à dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d'euros. Une thèse que Sarkozy qualifie de «farce».
Bygmalion : Jean-François Copé échappe à la mise en examen
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Publié le 08/02/2016 à 21h41
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