L'enquête ouverte sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime) après la «disparition inquiétante» de la jeune Alexia, une adolescente de 15 ans, a été requalifiée lundi en enquête pour «enlèvement et séquestration», sans avancée notable pour autant. Alexia Silva Costa, scolarisée en classe de seconde à Saint-Trojan, au sud de l'île, a disparu le lundi 1er février. La jeune fille avait été vue pour la dernière fois à la sortie de son établissement le 1er février vers 17h30 ou 18 heures. Ses proches avaient donné l'alerte dans la soirée.
L'adolescente était partie à pied de son lycée, le Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron, en laissant son vélo derrière elle. La gendarmerie de Charente-Maritime a lancé la semaine dernière un avis de recherche national pour «disparition inquiétante» à toutes les brigades et commissariats de France, un avis de recherche relayé sur le compte Twitter de la Gendarmerie nationale.
Depuis, les recherches se sont poursuivies, en vain. Une dizaine de connaissances de la jeune fille ont été entendues, et des bois du sud de l’île d’Oléron ont été ratissés par une centaine d’élèves gendarmes assistés de civils. Des hélicoptères équipés de caméra thermique, des équipes de brigade cynophile, des plongeurs, ont aussi été mobilisés depuis une semaine. Les enquêteurs privilégiaient dans un premier temps la thèse de la fugue, mais l’enquête a été requalifiée lundi en enquête pour «enlèvement et séquestration», une requalification technique qui donne aux enquêteurs davantage de temps, de moyens et de latitude, a-t-on expliqué mardi de source proche de l’enquête.