Elle avait surpris et même déçu nombre de ses proches. Mercredi soir, après avoir publié dans le Monde une tribune-réquisitoire contre la politique menée depuis deux ans par l'exécutif, Martine Aubry avait jugé que François Hollande, en tant que président sortant, n'avait pas «besoin» de se soumettre à une primaire des gauches et de l'écologie. Vingt-quatre heures plus tard, alors qu'elle passait une tête lors de l'étape lilloise de «Notre Primaire», la maire de la ville, qui n'a pas l'air de s'imaginer recandidater, a admis avoir eu une «réaction un peu institutionnelle». «Comme le Président a l'air de dire que s'il était candidat il n'y serait pas opposé, alors voilà, il faut pousser pour que chacun accepte de venir dans ce grand mouvement démocratique».
«Si François Hollande est prêt à venir dans cette primaire, c’est formidable.»
publié le 26 février 2016 à 19h21
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