L'affaire racontée par Presse Océan et Ouest-France devrait relancer le débat sur la sécurité dans les transports aériens. Dimanche, un Angevin de 31 ans a été interpellé à l'aéroport de Fès, au Maroc. Ancien militaire converti à l'islam, il avait déjà été arrêté à Angers en novembre, moins d'une semaine après les attentats de Paris, puis assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence.
D'après Ouest-France, il appartenait à la mouvance salafiste et se serait livré «à des entraînements de type commando» dans un parc. Cette assignation ayant été levée il y a deux semaines, il a pu embarquer depuis l'aéroport de Nantes-Atlantique sur un vol Ryanair en direction du Maroc. A son arrivée, les autorités locales, averties de sa venue dans le cadre de la coopération internationale, ont découvert dans sa valise «plusieurs couteaux, un sabre, une matraque télescopique, une cagoule, une petite bonbonne de gaz», d'après Presse Océan. Il a été incarcéré au Maroc. On ignore encore dans quelles circonstances la compagnie aérienne low-cost a pu le laisser embarquer avec un tel bagage, ni si ce dernier était en soute ou en cabine.