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Loi travail

Manifs : qui a décidé de la fermeture de plusieurs facs ?

Trois universités ont fermé administrativement plusieurs de leurs sites ce jeudi, journée de mobilisation contre le projet de loi travail. L'Unef, principal syndicat étudiant, déplore «un non-respect de démocratie».
A l'université Paris-I, à Tolbiac, le 15 mars, lors de l'AG préparant la mobilisation contre la loi travail. (Photo Martin Colombet. Hans Lucas pour Libération)
publié le 17 mars 2016 à 13h42

L'Unef, principal syndicat étudiant, a envoyé de bon matin un communiqué de presse, interpellant la ministre de l'Education sur la fermeture administrative de plusieurs sites universitaires. Paris-I, Lyon-II et la Victoire à Bordeaux ont fermé leurs portes ce jeudi matin, jour de mobilisation contre la loi travail.

«Les étudiants se retrouvent à organiser des AG sur les parvis… Où est le respect de la démocratie étudiante ?» questionne, furieux, le syndicat étudiant. «Et puis, en termes de sécurité, c'est un non-sens. Seuls les casseurs, extérieurs au mouvement, vont parvenir à forcer les portes des facs, et ceux qui veulent juste participer aux assemblées générales se retrouvent sur le trottoir.»

Qui décide de la fermeture administrative ? Les présidents d’université et eux seuls, répond le ministère de l’Education qui assure n’avoir donné aucune consigne. En fin de matinée, nous n’avions réussi à joindre aucun des présidents des universités fermées.