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Loi travail: nouvelles journées de manifs les 5 et 9 avril

Dès mardi, les organisations de jeunesse appellent les jeunes à défiler, avant une journée plus large avec les salariés, samedi prochain.

Manifestation contre la loi travail El Khomri, devant le lycée Maurice Ravel, près de Nation, le 24 mars 2016. (Photo Martin Colombet. Hans Lucas pour Libération)
Publié le 01/04/2016 à 16h50

Le rythme de la mobilisation contre le projet de loi travail s'accélère. Après une journée d'action par semaine depuis le 9 mars, deux nouvelles dates très rapprochées ont été annoncées, hier, par la CGT et l'Unef. Première d'entre elles: le mardi 5 avril, avec des cortèges un peu partout en France, pour une journée «essentiellement jeunes», d'après l'Unef. A Paris, selon nos informations, la manif devrait s'élancer de Bastille à 13h30 en direction de Denfert-Rochereau. C'est du moins l'itinéraire que l'intersyndicale d'Ile-de-France, réunie ce vendredi après-midi, a soumis à la préfecture de police. Parallèlement, la CGT organise une action visant à interpeller les parlementaires.

La seconde date - samedi 9 avril - regroupera plus largement jeunes et salariés. «On fait cela un samedi pour permettre aux jeunes travailleurs ou aux salariés d'une manière générale qui ne peuvent pas se mettre en grève de pouvoir nous rejoindre», explique Pauline Collet, de l'Unef.

Vendredi matin, plusieurs lycées étaient encore perturbés, dont une quinzaine en région parisienne. Près de 200 jeunes se sont également donné rendez-vous, dans la capitale, à Nation, avant de rejoindre la place de la République, sous forte escorte policière. Quelques échauffourées avec les forces de l’ordre ont émaillé le défilé.

Le collectif Nuit debout appelle par ailleurs les opposants au projet de loi à se retrouver de nouveau, à Paris, sur la place de la République, à partir de 18 heures, «et jusqu'à dimanche soir au moins».

En déplacement à Orléans, le Premier ministre, de son côté, a proposé vendredi matin de recevoir les organisations de jeunesse «avant la mi-avril». Il s'est également dit «prêt à regarder» certaines propositions de l'Unef, le syndicat étudiant majoritaire fermement opposé au projet de loi travail. Et ce, a ajouté Manuel Valls, afin de d'«améliorer l'ensemble des politiques publiques vers la jeunesse».