Des prostitué(e)s presque en bonne santé mais souvent agressé(e)s

Les prostitué(e)s ne sont pas en si mauvaise santé. Le problème qui demeure étant celui de leur accès aux soins et de leur «surexposition» aux violences physiques ou psychologiques, de la part de clients, passants et collègues. C'est ce qui ressort d'un rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu public mardi. La HAS souligne «l'importance de poursuivre les politiques de prévention et de dépistage, notamment les actions de réduction des risques par le biais d'acteurs de proximité tels que les associations et les professionnels de santé». Si l'estimation du nombre de travailleurs du sexe varie de 40 000 à 400 000 selon les sources, l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) rappelle qu'en 2011 «90 % des personnes qui exercent leur activité dans la rue» étaient «d'origine étrangère» : «Les nationalités les plus représentées étant la Roumanie, la Bulgarie, le Nigeria, le Brésil et la Chine.»E.F.