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Libération

Nuit debout tente de réveiller Renault

Nuit deboutdossier
publié le 19 avril 2016 à 21h41

Il y a eu Sartre, debout sur son tonneau, haranguant les ouvriers de Renault pour faire la jonction entre intellos et prolos, en 1970 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Ce mardi, des militants de Nuit debout se sont rendus au Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines), où un prestataire a été licencié pour avoir envoyé un mail incitant les salariés à aller voir Merci Patron ! et à participer à la première Nuit debout. Et «Renault n'est pas en reste en ce qui concerne la loi travail et les attaques patronales», dénonce le mouvement sur sa page Facebook. Selon SUD Renault-Guyancourt, ils étaient une centaine à accueillir quelques-uns des 10 000 salariés du site : «Dans la joie et la bonne humeur, mais avec une demande forte, c'est qu'il faudrait se mobiliser tous ensemble contre la loi travail et aller vers une grève générale. Une initiative relativement bien perçue par les salariés», écrit honnêtement le syndicat. Photo Michael Bunel. CIRIC