A défaut d’avoir pu décrocher celle du Parti radical valoisien, l’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy brigue la présidence de la République. TFI lui a déroulé, jeudi soir, le tapis rouge pour qu’elle puisse en faire l’annonce. Le tour de piste risque de faire long feu, faute de pouvoir décrocher les 500 parrainages nécessaires pour se présenter. Exclue du Parti radical en octobre après avoir intenté une procédure pour contester la régularité de l’élection du maire de Nancy, Laurent Hénart, à la tête du plus vieux parti de France, dépourvue de tout mandat électoral, battue aux législatives de 2012, l’ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France s’appuie sur un mouvement nouvellement lancé : «La France qui ose».
Dans les rangs du Parti radical, l'annonce fait rigoler. «Que voulez-vous, quand on n'a plus que son ego, il faut bien le mettre en scène», sourit un parlementaire. Ancien président des radicaux, Thierry Cornillet part aussi d'un franc éclat de rire : «Elle se fait sa pub en se rappelant au bon souvenir de l'opinion publique. Bon ! Voila ! Mais je ne suis pas sûr que cela aille très loin.» De son côté, Laurent Hénart a choisi le silence radio. C.F.