Violente, endormie, sale, feignante… Marseille souffrirait donc de tous les vices. Vu de là-bas, elle souffre aussi de raccourcis faciles, d'idées reçues. L'espace d'un semestre, 26 étudiants en journalisme de l'IEJ Marseille, en partenariat avec Libération, se sont intéressés à la face cachée de la «planète Mars», celle qui se réveille quand d'autres vont se coucher. Celle où les fêtards s'opposent aux paisibles comités de quartier, où les prostituées sont en congé les soirs de match, où les flics scrutent sur leurs écrans des quartiers mis sous vidéosurveillance.
Celle aussi où l’on travaille, très tôt ou très tard, et où le seul moyen de se déplacer reste les pieds. Une ville où la nuit bien fade est aux mains de ceux qui ne veulent pas la voir durer. Mais où beaucoup n’ont pas abandonné l’idée de la voir renaître.
Le résultat, publié ce mardi dans un supplément de 12 pages disponible pour les lecteurs de la région marseillaise, est augmenté par un site web, Marseillelanuit.info
Sur la carte ci-dessus, plongez au cœur de la nuit marseillaise