«Il faut purger le mouvement», avait lancé Steeve Briois. Le vice-président du FN a été entendu : coupables d'avoir participé dimanche à un rassemblement organisé par Jean-Marie Le Pen, les eurodéputés Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu se sont vu prier, lundi, de démissionner des instances dirigeantes du parti d'extrême droite. Dans un discours tenu en leur présence, Jean-Marie Le Pen avait comparé son exclusion à la «décapitation de Louis XVI par les révolutionnaires», évoquant la «dédiabolisation» comme un «calcul de naïf, de sot ou de traître». Marie-Christine Arnautu a affirmé qu'elle ne «démissionnerait pas». Bruno Gollnisch, promet une décision, «la semaine prochaine». Pour les mêmes raisons, les responsables du FN en Isère Mireille d'Ornano et dans les Yvelines Philippe Chevrier ont été démis de leurs fonctions.
Au Front national, c’est la purge finale
Publié le 02/05/2016 à 20h21
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