Quinze jours après le coup de force de Nicolas Sarkozy sur le vote des expatriés à la primaire de novembre, le bureau politique de LR a approuvé mardi, à l’unanimité, un compromis entre partisans du vote papier et défenseurs du vote électronique. Le 3 mai, le chef de LR avait contesté l’organisation d’un scrutin par Internet pour les Français établis hors de France, solution privilégiée par tous ses concurrents et par la haute autorité indépendante qui organise cette primaire.

Sarkozy n’a que très partiellement obtenu satisfaction. Le compromis prévoit de maintenir le vote électronique partout où cela sera nécessaire. Et d’ouvrir des bureaux de vote là ou ce sera possible. C’est la haute autorité, et elle seule, qui décidera de cette répartition. De sorte que, finalement, il est probable que les expatriés ne voteront dans l’isoloir que dans une poignée de grandes villes à forte concentration de Français comme Londres, Bruxelles ou Genève.