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Libération

Interrogé par les juges d'instruction, Salah Abdeslam ne pipe mot

Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre n'a rien voulu dire à la justice, mais il «le fera plus tard» selon son avocat.
Capture d'écran d'une caméra de surveillance en date du 11 novembre 2015 de Mohammed Abrini et Salah Abdeslam dans une station-service à Ressons en France (Photo -. AFP)
publié le 20 mai 2016 à 11h29
(mis à jour le 20 mai 2016 à 11h51)

L'audition de Salah Abdeslam «est terminée», «il n'a pas souhaité s'exprimer aujourd'hui» et a indiqué «qu'il le ferait plus tard», a déclaré vendredi à l'AFP un de ses avocats, Frank Berton. Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre était arrivé en début de matinée au palais de justice de Paris pour y être entendu par les juges d'instruction, un premier interrogatoire qui était très attendu pour la suite de l'enquête.

Salah Abdeslam a d'entrée de jeu fait valoir son droit au silence, en refusant de répondre aux questions du juge d'instruction, précise-t-on à Libération. Il a également refusé de préciser les raisons le conduisant à faire un tel usage de son droit au silence. Il a refusé de la même façon de confirmer les déclarations qu'il avait précédemment faites devant les policiers et devant le juge d'instruction belges, nous rapporte une source judiciaire.