La classe politique et les médias israéliens s'intéressent aux accusations de corruption visant leur Premier ministre. En effet, dans le cadre de l'instruction du procès des «escrocs du carbone», le Franco-israélien Arnaud Mimran a affirmé avoir offert un million d'euros à Benyamin Nétanyahou, au début des années 2000. En outre, il l'a reçu à Paris et à Monaco à l'époque où celui-ci n'exerçait plus de fonction officielle. Information niée par l'intéressé après sa publication en avril par Haaretz. Affaire classée ? Le 25 mai, le Contrôleur de l'Etat (équivalent de la Cour des comptes), a consacré un chapitre de son rapport annuel aux voyages que Nétanyahou et ses proches ont fait financer par des personnes privées au début des années 2000. Une députée d'opposition vient, elle, d'écrire au Conseiller juridique du gouvernement pour demander l'ouverture d'investigations sur le lien financier entre Nétanyahou et Mimram.
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