C’est le principal objectif des travailleurs sociaux quand ils se rendent dans les bidonvilles du nord de la France ou de la région parisienne : convaincre les migrants qu’ils peuvent demander l’asile en France (au lieu de vouloir passer en Angleterre ou en Allemagne) et qu’ils ont de bonnes chances d’accéder au statut protecteur de réfugié. Le travail semble peu à peu porter ses fruits. En 2015, 97,9 % des Irakiens ayant engagé une procédure ont eu gain de cause, 96,9 % des Syriens. Les Afghans - de plus en plus nombreux à arriver en France - sont protégés à 80,3 %. La situation s’est aussi améliorée pour les Erythréens : protégés à hauteur de 14,8 % en 2014, ils l’étaient à 46,4 % en 2015.
Dans la même rubrique