La présidentielle de 2017, ce sera sans Philippe de Villiers. Idole de la «droite dure», l’intéressé n’a «absolument aucune envie de redescendre dans l’arène». «J’ai quitté la vie politique dégoûté il y a six ans», explique ce dernier à «France», un webzine identitaire dont il fait la une. Déçue par le «centrisme» des Républicains et par le «chevènementiste» du Front national, une certaine droite radicale, libérale et identitaire voyait pourtant dans le Vendéen, qui fut candidat en 1995 et 2007, son homme providentiel. En vain. Philippe de Villiers entend désormais se consacrer au «combat culturel». Dans cet entretien, il décoche quelques coups de griffe vis-à-vis de Marine Le Pen qui «ne parle que trop rarement de l’islam et de l’immigration».
Philippe de Villiers «Je n’ai pas envie de replonger dans cette piscine sanguinolente où crocodiles et caïmans se mangent entre eux.»
publié le 15 juin 2016 à 20h11
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