Salah Abdeslam, seul jihadiste encore en vie des commandos du 13 Novembre, a demandé mercredi à la justice administrative de suspendre le dispositif de vidéosurveillance permanent de sa cellule, autorisé par un arrêté du gouvernement, mais qui constitue selon lui une atteinte à ses droits fondamentaux. Le détenu le plus surveillé de France a été mis à l'isolement dans une cellule spéciale de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), et peut être observé en permanence par le truchement d'une demi-douzaine de caméras. Il «entend vous demander l'application d'un droit», «le droit au respect de la vie privée», «l'arrêt de cette "vidéoprotection"», a déclaré son avocat à l'ouverture de l'audience en référé du tribunal administratif de Versailles. Décision vendredi.
Salah Abdeslam plaide «le respect de sa vie privée»
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publié le 13 juillet 2016 à 20h31
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