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Libération
Cellule de crise.

Nice: l'exécutif parle d'un «très lourd bilan»

Le ministère de l'Intérieur juge l'hypothèse d'un acte terroriste «vraisemblable».
Des policiers arrivent sur les lieux de l'attaque de Nice, le 14 juillet 2016. (DR)
publié le 15 juillet 2016 à 1h18

Après avoir activé sa cellule de crise place Beauvau, l'exécutif évoque un «très lourd bilan» consécutif à l'attaque au camion qui a frappé Nice en milieu de soirée. «Les investigations sont en cours sur le camion et l'hypothèse d'un acte terroriste est vraisemblable», explique une source gouvernementale.

Bernard Cazeneuve a informé le président et le Premier ministre vers 23h30 et François Hollande, qui passait la soirée au festival d’Avignon, a immédiatement décidé de rentrer à Paris et Manuel Valls a activé la cellule de crise interministérielle. Vers minuit, Valls s'est rendu place Beauvau pour la réunion de crise avec les directeurs des services de sécurité (DGPN, DGPN...)

Peu après 22h30 à Nice, un camion blanc s'est mis à foncer délibérément sur la foule au moment du feu d'artifice du 14 Juillet, tiré sur le bord de mer. Selon une source gouvernementale, il y avait à bord «au moins un individu qui a été neutralisé par la police». Le porte-parole du ministère a revanche démenti toute prise d'otage à Nice. Juste après minuit, Bernard Cazeneuve est parti du ministère de l'Intérieur pour se rendre à Nice.