C'est un tweet, qui illustre bien l'importance qu'ont pris les réseaux sociaux lorsque surviennent des événements tragiques, comme ce fut le cas ce jeudi soir à Nice. Il est posté par le compte de la mairie de la ville à 0h38 : «Vous pouvez utiliser #PortesOuvertesNice pour trouver un refuge et pensez à vous signaler "en sécurité" sur Facebook».
Restez chez vous. Vous pouvez utiliser #PortesOuvertesNice pour trouver un refuge et pensez à vous signaler «en sécurité» sur Facebook
— Ville de Nice (@VilledeNice) July 14, 2016
Peu après les faits, le hashtag a été lancé pour accueillir les personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles, comme ce fut le cas le 13 novembre : #PortesOuvertesNice. Quelques heures à peine après l’annonce du premier bilan, il totalise déjà une centaine de milliers de tweets.
Je suis sur Nice Est si vous avez besoin #PortesOuvertesNice
— Céline ☯🕉💟 (@Ptitpadawan) July 14, 2016
De la place dispo à Acropolis #PortesOuvertesNice
— Cassou (@Cassy_chouu) July 14, 2016
Si quelqu'un a besoin n'hésitez pas contactez moi, À Nice Ouest #PortesOuvertesNice
— OG (@OYNMF_) July 14, 2016
Il a été rapidement utilisé aussi par les proches de personnes présentes sur la promenade, restés sans nouvelles jusqu'à présent, tout comme le hashtag #RechercheNice. Ils partagent une description parfois succinte, souvent accompagnée d'une photo, dans l'espoir d'avoir des témoignages ou des nouvelles. La plupart de ces messages sont relayés par des milliers d'utilisateurs.
Facebook a également activé sa fonctionnalité «safety check», qui permet aux utilisateurs d'informer leurs amis qu'ils sont en sécurité. Le réseau social de Mark Zuckerberg l'avait déjà mis en service au moment des attentats de Paris le 13 novembre.