C'est, en euros, la ristourne sur les impôts et cotisations sociales des entreprises que le patron du Medef, Pierre Gattaz, demande au gouvernement, afin de les ramener au niveau de leurs équivalents allemands. «En cinq ans c'est faisable», assure-t-il dans le Figaro. Pour lui, les 40 milliards d'allégements déjà prévus par le pacte de responsabilité ne sont qu'un «premier pas». Gattaz propose notamment que «le taux d'impôt français sur les sociétés revienne dans la moyenne européenne» : 22 %, contre 33,3 % en France actuellement. Sur les contreparties en termes d'emplois et d'investissement, il se montre moins disert.
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