Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes après les accusations de Sandra Bertin, la policière municipale niçoise qui dirige le centre de vidéosurveillance de la ville et a dénoncé des «pressions» du ministère de l'Intérieur pour qu'elle modifie un rapport sur le dispositif de sécurité le 14 Juillet. La première a été ouverte à Nice pour vérifier ces allégations «d'abus d'autorité». Le procureur dispose désormais de tous les éléments, y compris le nom du responsable qui aurait téléphoné à Sandra Bertin depuis Paris et dont l'identité va être vérifiée. Il s'agirait d'une commissaire de la direction centrale de la sécurité publique, «pour une remontée d'information habituelle», a affirmé le patron de la police nationale, et non d'un membre du cabinet du ministre. La seconde enquête a été ouverte à Paris pour «diffamation publique envers un membre du gouvernement et envers la police nationale», après les plaintes déposées lundi soir par Bernard Cazeneuve contre Sandra Bertin, en son nom et au nom de la police nationale.