La cour d'appel de Toulouse a jugé mardi «sans cause réelle ni sérieuse» le licenciement de 191 anciens salariés du groupe de connectique automobile Molex, leur accordant un total d'environ 7 millions d'euros d'indemnités, soit une somme allant de 7 200 euros (pour un travailleur à mi-temps) à 80 000 euros. Estimant que l'employeur a agi «avec légèreté», la cour a confirmé sur le fond le jugement des prud'hommes de Toulouse, mais elle a réduit l'enveloppe fixée à 10 millions d'euros en première instance. Mis à pied à la suite d'un long conflit, les salariés ont été surnommés «les Molex» lors de leur lutte contre les «licenciements boursiers» et les «patrons voyous». Selon Me Denjean, leur avocat, la cour d'appel de Toulouse a, après huit ans de procédure, «compris le sens [de leur] combat». La direction dispose de deux mois pour se pourvoir en cassation.
Dans la même rubrique
Les plus lus