AFrangy-en-Bresse, dimanche (lire page 3), il a avancé les grandes lignes de son «Projet France». Considéré par ses proches comme la seule «alternative» à François Hollande, Arnaud Montebourg va devoir cependant préciser dans quel cadre ce projet se situe : dans la primaire du Parti socialiste ou directement au premier tour de la présidentielle ? L'ex-ministre de l'Economie répète qu'il participera à la désignation de janvier si elle est «loyale». «C'est un moyen d'éviter la dispersion au premier tour. Ce n'est pas une fin en soi», prévient le député Laurent Baumel, désormais membre du premier cercle de Montebourg. Cette menace d'y aller sans passer par la primaire doit permettre de peser sur la direction du PS pour empêcher le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, de la verrouiller en faveur de Hollande. Crédible ? Plusieurs socialistes parient sur un deal avec des communistes qui aimeraient soutenir quelqu'un d'autre que Mélenchon. La direction pourrait ainsi lui apporter les 500 parrainages nécessaires pour se présenter dès le premier tour. «C'est une légende urbaine», dément-on place du Colonel-Fabien. Où l'on explique que la question des parrainages n'est «pas un sujet aujourd'hui».
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