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Libération

pierre laurent Sortir du piège dans lequel le PCF est enfermé

publié le 21 août 2016 à 19h01

Que c'est dur… En six mois, le patron du PCF, Pierre Laurent, a vu Mélenchon partir en échappée et Cambadélis accepter, à la surprise générale, une primaire de toute la gauche, Hollande compris. Résultat : les communistes se sont faits piéger. Eux qui rêvaient d'une primaire «citoyenne» sans le PS ont refusé de s'embarquer dans un processus de désignation qui aurait pu les conduire à soutenir un président sortant dont ils combattent la politique. Lors de l'université d'été du parti à Angers, Pierre Laurent a prévu d'«aborder», selon son entourage, la marche vers 2017. «Il fera des propositions», précise Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, pour que ceux qui souhaitent une «alternative au fiasco de ce quinquennat se mettent autour d'une table et décident de priorités». Le secrétaire national du PCF a prévu une tournée d'été de ses partenaires : il ira à Lorient pour les journées d'été d'EE-LV et interviendra - à distance - aux Journées d'été des «frondeurs» à La Rochelle en septembre, faute de pouvoir s'y rendre pour cause de Fête de l'Huma à La Courneuve. L'occasion (d'essayer ?) de trouver une autre candidature que celle de Mélenchon, dont une majorité à la direction du PCF ne veut pas, avant leur conférence nationale fixée au 5 novembre.