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Libération

Paroles de chefs d’établissement face au risque terroriste

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Publié le 24/08/2016 à 20h41

Une directrice d'école maternelle et primaire à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône) :«On s'est préparés, il le fallait. J'ai envie de penser qu'ils ne viendront pas chez nous, que ça tombera à côté. En fait, tout le monde essaie de se dire ça, je crois.»

Un principal de collège en Haute-Loire :«"Il faut changer de philosophie", m'a dit un policier. En cas d'incendie, le plan d'évacuation permet de mettre à l'abri tous les élèves. Si un terroriste rentre dans l'établissement, il nous faut empêcher sa progression pour en sauver un maximum.»

Une principale adjointe d'un collège parisien :«Chacun sait exactement ce qu'il a à faire en cas d'attaque. Nous avons préécrit plusieurs SMS types, prêts à être envoyés aux parents. L'un des enjeux est d'éviter absolument qu'ils ne viennent devant l'établissement.»