outsider
Conforté par la plupart des sondages dans son statut de «troisième homme» de la primaire - derrière Juppé et Sarkozy mais assez nettement devant Fillon -, Bruno Le Maire a choisi de laisser ses aînés dérouler ce week-end leurs discours fondateurs.
La rentrée, pour lui, ce sera les 17 et 18 septembre, à Sète, où il réunira ses amis.
Depuis la défaite de 2012, l’ancien ministre de l’Agriculture n’a pas cessé de labourer le terrain en prêchant «le renouveau» au rythme de deux déplacements par semaine.
Invité dimanche du Grand Jury RTL - le Figaro, il a redit sa conviction que le «point de départ du prochain quinquennat» devait être «le renouvellement complet de la classe politique».
Selon lui, «le duel de la droite ne doit pas se résumer à un ancien président de la République, un ancien Premier ministre». Pour enfoncer le clou, il a ironisé sur l'absence d'Edouard Balladur et de Valéry Giscard d'Estaing qui devraient, en toute logique, compléter la liste des candidats.
Les attaques terroristes de l'été n'ont-elles pas diminué l'attrait du renouveau en renforçant celui de l'expérience ? Le Maire n'y croit pas. Entre les «discours brutaux» de Sarkozy et l'«immobilité heureuse» incarnée par Alain Juppé, il prétend toujours incarner «l'espoir».