Nicolas Sarkozy a souvent eu tendance, en meeting, à surévaluer l'impact du dispositif d'exonération et de défiscalisation des heures supplémentaires qu'il avait mis en place lors de son mandat présidentiel. Alors que le gain pour les 9 millions de salariés concernés a été en moyenne de 42 euros par mois, Sarkozy n'avait pas hésité à évoquer 200 euros mensuels (lors d'un meeting à Marseille en octobre 2014), voire 300 euros (lors d'un meeting à Toulouse le même mois). Dans son avant-dernier livre, la France pour la vie, Sarkozy était revenu à une évaluation exacte, évoquant 500 euros par an. Mais il faut croire que le feu de la campagne le pousse à l'outrance… A Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), jeudi, pour son premier discours de candidat à la primaire LR, Sarkozy est retombé dans ses travers. Promettant de remettre le système en place, il a évoqué rien moins qu'un gain moyen de 500 euros mensuels par salarié… Soit dix fois plus que la réalité.
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