35 heures. Comme ses concurrents, l'ancien Premier ministre souhaite augmenter le temps de travail hebdomadaire. Concrètement, le droit ne mentionnerait qu'une durée maximale de 48 heures. Le reste serait renvoyé à la négociation d'entreprise.
La fonction publique passerait de son côté à 39 heures, une durée qui ferait office de «référence» pour le privé.
Cotisations. Préconisant une action «rapide et massive», François Fillon propose de réduire de 50 milliards d'euros les prélèvements fiscaux et sociaux sur les entreprises, dont «20 à 30 milliards» de cotisations.
Droit du travail. Le candidat souhaite faire fondre le code du travail, en limitant son contenu aux «normes sociales fondamentales», le reste étant renvoyé à la négociation d'entreprise.
Comme Nicolas Sarkozy, François Fillon veut faire de la «réorganisation» un motif légitime de licenciement collectif, le juge n'ayant pas à se prononcer sur l'opportunité de celle-ci. L'ancien Premier ministre propose en outre de relever les seuils sociaux dont le franchissement entraîne certaines obligations pour les entreprises.