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Rentrée

Cazeneuve et Vallaud-Belkacem veulent rassurer sur la sécurité dans les écoles

A la veille de la reprise des cours, les ministres ont de nouveau communiqué sur les mesures mise en place.
Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve en visite de l'école élémentaire Saint-Sébastien. (Photo Christophe Petit Tesson pour Libération)
publié le 31 août 2016 à 16h29

En ce mercredi de pré-rentrée, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ont choisi l'école élémentaire Saint-Sébastien dans le XIe arrondissement de Paris pour évoquer les mesures de sécurité prises dans les établissements scolaires. Pas au hasard. L'école en question, comme l'a précisé la ministre, avait déjà expérimenté le confinement des élèves, étant donné sa proximité avec la rédaction de Charlie Hebdo.

Une sortie organisée avec visite de la loge du gardien, reconstruite en 2014 pour être face à la porte d’entrée, et dotée d’un visiophone en 2016 pour avoir une visibilité sur l’extérieur dans le but de mieux contrôler l'identité des entrants. Une mesure prise dans toutes les écoles parisiennes, précise l’entourage de la ministre. Autre dispositif de sécurité : les vitres du rez-de-chaussée rendues opaques, depuis 2013.

Parmi les mesures d'urgence, notamment en cas d’intrusion extérieure, un système d'alerte SMS à destination des chefs d'établissements a été mis en place. La ministre a annoncé la réussite d'un test en ce sens.

Elle a également annoncé un autre objectif, que «100% des élèves de troisième soient formés aux premiers secours».

Et Cazeneuve d'ajouter que «la stratégie est de mobiliser pour les années à venir la réserve nationale, constituée de 15 000 policiers et gendarmes, en vue de la constitution de la garde nationale». Pour l'heure, 3 000 réservistes de la gendarmerie sont mobilisés en cette rentrée. Avant de préciser qu'il n'y pas de menace «particulière» sur les écoles.

Dans l’entourage de Cazeneuve, on insiste sur la mise en place de patrouilles dynamiques qui feraient un tour aux abords des écoles une, voire plusieurs, fois par jour.