En 2012, elles n’avaient pas tenté leur chance. Soit parce que leur mandat local leur suffisait, soit parce qu’elles n’étaient pas connues, soit parce que la circonscription qu’elles pouvaient viser était bien trop à droite. Pour 2017, les voilà qui envisagent un futur de députée.
Concernant Najat Vallaud-Belkacem , c'est fait. Sauf changement de dernière minute, la ministre de l'Education nationale sera investie par les adhérents socialistes dans la 6e circonscription du Rhône, celle de Villeurbanne.
Emmanuelle Cosse regarde, elle, en région parisienne. Entrée au gouvernement en février, l'ex-patronne des Verts se verrait bien députée. Reste à savoir où… A 41 ans, la ministre du Logement espère une circonscription dans la capitale «ou en proche banlieue», fait savoir un proche. Soit en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-de-Marne.
Myriam El Khomri a déjà une circonscription, la 18e de Paris (à cheval sur les IXe et XVIIIe arrondissements). Si la ministre du Travail, 38 ans, n'est que suppléante du député PS, Christophe Caresche, elle pourrait bien prendre sa suite dans cet arrondissement où elle réside et a été élue, ce dernier se voyant migrer vers le Sénat.
Pour Audrey Azoulay, la ministre de la Culture, ce sera Paris sinon rien. Elle aurait refusé d'aller dans le Val-de-Marne, à Créteil, et on évoque la circonscription en or de Cécile Duflot, à moins que cette dernière ne la conserve en cas d'accord électoral du PS avec EE-LV.
Rien n'est officiel, mais «c'est fait» pour Juliette Méadel : à 42 ans, la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes est candidate à la candidature en Seine-et-Marne.