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Libération

Cécile Duflot Café Mécano (XIe)

publié le 22 septembre 2016 à 18h43

19HUne centaine de personnes se regroupent au fond du café. Cécile Duflot est au milieu, debout. Elle discute avec son conseiller, Stéphane Pocrain, avant le lancement de «Café Duflot» : une série de rencontres dans le pays. Sa directrice de campagne Caroline de Haas et sa dernière recrue, l'économiste Thomas Porcher, sont là. On retrouve la candidate avant sa prise de parole. Verre de cidre à la main et coude sur le comptoir. «Je suis contente, vraiment. La campagne prend et je reçois un tas d'encouragements», dit-elle en mode bisounours. On l'interroge sur ses différences avec les trois autres. Elle répond sans ciller : «Je suis prête.» Puis elle répète, avec plus de conviction : «Je suis prête parce que je me suis préparée à cette échéance.» La candidate turbine depuis des mois en petite équipe. Elle a planché sur tous les sujets : éducation, religions, renouvellement démocratique, légalisation du cannabis, etc. Elle enchaîne les mots sans toucher à son verre. Comme ses concurrents, elle revient sur son parcours. La petite militante qui devient ministre. Chez les écolos, on raconte une autre histoire. Pour beaucoup, Duflot rime avec «passé». Elle prévient :«La primaire doit être un point d'appui pour la campagne mais si ça se transforme en congrès ça ne marchera pas.» Elle a peu de chances de sortir victorieuse si la primaire vire au règlement de comptes. Elle le sait. La députée retourne au fond du café, échange et répond aux questions. Stéphane Pocrain se pose près de nous et fait le service après-vente. Il explique que la «reconquête du pouvoir politique passe par les citoyens». On le pousse au jeu des pronostics. Il répond à titre personnel : «Je dois être un des seuls mais je suis persuadé que l'on peut gagner dès le premier tour. Mais si Cécile retrouve Jadot au second tour, ça peut être compliqué.»