Même s’il s’agit de l’arbre qui cache les vraies problématiques, la question du temps de travail -et plus précisemment celle son allongement - est celle qui revient le plus chez les politiques dès qu’on aborde cette thématique. Et ne laisse évidemment pas indifférent les citoyens.
Sur environ quinze mille réponses accumulées ce jeudi, les premières tendances de «Parlons travail», le grand questionnaire initié par la CFDT et dont Libération est partenaire, ne laisse guère de place au doute : une grande majorité ne souhaite pas qu'on modifie le temps de travail, parce que ce n'est pas problème, et qu'il ne faut plus y toucher. Les répondants sont même plus nombreux à vouloir le baisser que l'augmenter. Et même lorsqu'on leur demande s'il faut travailler moins pour travailler tous, les deux tiers d'entre eux sont d'accord.
En revanche, quand on leur demande de choisir entre travailler et gagner plus, c’est la deuxième proposition qui l’emporte pour l’instant.
Et dernier indicateur à relever, ils ont une large majorité à estimer que leurs horaires de travail s’accordent avec leur vie sociale et familiale.
Vous pouvez participer à cette grande expérience en répondant directement ci-dessous.