Arnaud Montebourg devrait, d'ici une semaine, clarifier sa participation à la primaire à gauche organisée par le Parti socialiste. Depuis sa déclaration de candidature présidentielle, fin août, l'ex-ministre de l'Economie veut obtenir de la direction du PS les garanties d'une primaire «loyale». Il devrait être fixé dimanche, après le conseil national du PS, qui doit arrêter les conditions d'organisation du scrutin prévu fin janvier. Mercredi soir, lors d'une réunion du comité ad hoc avec les proches des candidats déclarés ou putatifs, la direction s'est engagée sur 8 000 à 8 500 bureaux de vote. Soit un peu moins qu'en 2011, mais acceptable compte tenu des départs de militants depuis. Autre sujet de pression : les pro-Montebourg et Hamon réclament une aide de 100 000 euros par candidat, Solférino n'offrant que 50 000 euros, comme en 2011.