C'est le Premier ministre en personne qui le dit, et il parle au futur. «Mardi, nous sauverons le site d'Alstom à Belfort», a affirmé dimanche Manuel Valls, promettant «un certain nombre de pistes concrètes» pour maintenir l'activité ferroviaire dans cette usine historique du groupe, fondée il y a plus de cent trente ans et «surtout, d'engager l'avenir de cette grande entreprise dans la durée».
L’exécutif met la dernière main à son plan de soutien, après l’annonce du transfert de 400 emplois (sur les 480 que compte l’usine de Belfort) à Reichshoffen, en Alsace. Lundi matin, le secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie, Christophe Sirugue, doit être reçu à l’Elysée avant de se rendre sur place pour une réunion avec la direction et les syndicats du site, mardi.
En fin de semaine, Sirugue restait élusif sur le contenu de cette «réunion de travail», parlant de nouveaux «éléments de réponse» sans que ce soit «la solution». Valls n'a pas détaillé non plus ces «pistes concrètes» mais a évoqué «le rôle de la commande publique», les investissements d'Alstom ainsi que les projets du «TGV du futur» et du «bus du futur».