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Libération
Récap'

Chômage, Alstom, Calais et la gauche qui «peut gagner la présidentielle» : les principales déclarations de Valls

«Je suis venu ici pour casser la baraque» a déclaré le Premier ministre, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro dimanche. Il a évoqué l'avenir d'Alstom à Belfort, Calais et les négociations sur l'assurance chômage.
Manuel Valls au micro de RTL le dimanche 2 octobre. (DR)
publié le 2 octobre 2016 à 15h51

Assurance chômage. Sur le financement du déficit de l'assurance chômage, le Premier ministre «exclut» la piste de la «la taxation des plus hauts salaires». «Je l'exclus devant vous», a déclaré le chef du gouvernement. Il a rappelé que ces décisions doivent d'abord relever des négociations entre les partenaires sociaux, qui ont échoué en juin«J'en appelle donc à la responsabilité des partenaires sociaux, mais évidement s'ils ne trouvent pas d'accord, le gouvernement devra reprendre la main», a-t-il ajouté.

Usine Alstom à Belfort. Le Premier ministre a également garanti que le site d'Alstom à Belfort serait sauvé. Il a promis «un certain nombre de pistes concrètes» pour maintenir l'activité ferroviaire du site et «surtout, d'engager l'avenir de cette grande entreprise dans la durée». Il n'a pas détaillé ces solutions mais a évoqué «le rôle de la commande publique», les investissements d'Alstom, les projets du «TGV du futur», et du «bus du futur».

Secours Populaire et mairie FN d'Hayange. «Mon ennemi, mon adversaire, c'est le Front national. Quand une formation comme l'extrême droite dit qu'elle parle au nom du peuple et qu'elle ferme les plus anciennes associations à Hayange, ça démontre bien le vrai visage cynique, anti-populaire» de ce parti, a affirmé le Premier ministre concernant l'expulsion par le maire FN d'Hayange du Secours Populaire.

Calais. Le démantèlement de la «Jungle» commencera «dans les prochaines semaines», a assuré dimanche Manuel Valls, en jugeant nécessaire d'«expliquer» la démarche dans les futures communes d'accueil des migrants. «Il s'agit de relocaliser 7 000 à 9 000 personnes, réfugiés, 80% pour la plupart des cas», a ajouté le Premier ministre.

Election présidentielle. La gauche «peut gagner la présidentielle si elle défend son bilan», a-t-il estimé, en jugeant que «ça suffit d'être déprimé, ça suffit d'être honteux». «Gouverner la France, c'est une énorme fierté», a-t-il ajouté. «Je ne mise pas sur l'empêchement du président de la République ni sur la défaite de la gauche. La politique c'est une affaire de convictions, pas de sondages. J'en ai assez qu'on choisisse à la place des Français. L'élection présidentielle, elle est en avril et en mai», rapelle-t-il.