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«Si [les Bluets ont] perdu la certification, c’est au vu d’une inspection qui s’est déroulée en mai dernier. Depuis, les choses ont évolué. […] Nous nous mettons en situation pour être dans les clous.»

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Publié le 07/10/2016 à 19h11

Depuis le retrait de sa certification par la Haute Autorité de santé en début de semaine dernière, l'historique maternité parisienne des Bluets se débat pour reprendre pied. Avec 52 lits, près de 4 000 accouchements par an, 1 200 IVG et un centre de pointe de procréation médicale assistée affichant plus de 1 200 essais annuels, les Bluets ont toujours eu une forte image, et une vocation sociale affirmée. Mais voilà, au printemps, pour des raisons obscures, l'association mère, émanation de la CGT, a mis à la porte le directeur, qui pourtant avait l'appui de tout le personnel. Ce départ a mis en ébullition la maternité, avec des démissions en cascade. A 32 voix contre une, la commission médicale d'établissement a signifié en début de semaine sa méfiance envers l'association. «On ne veut plus d'eux. Ici, on a tout pour bien travailler, mais là, on s'épuise», dit une gynécologue. «Ce n'est pas simple, mais on est au travail», répond pour sa part, la nouvelle directrice des Bluets, Nadia Ghedifa. Sont attendus désormais les résultats de l'enquête de l'Inspection générale des affaires sociales, prévus en décembre.

Sur Libération.fr, retrouvez le récit de notre spécialiste Eric Favereau.