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Libération

Urvoas «Quand on attaque des fonctionnaires qui portent un uniforme, c’est l’Etat qu’on attaque.»

Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1-i Télé-les Echos
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publié le 9 octobre 2016 à 20h01

L'un des quatre policiers visés samedi par une attaque au cocktail Molotov, à Viry-Châtillon (Essonne), était toujours dimanche dans un état «très préoccupant», plongé dans un coma artificiel. Son «pronostic vital est engagé», selon le procureur de la République d'Evry.

L'adjoint de sécurité, âgé de 28 ans, et une gardienne de la paix de 39 ans effectuaient samedi après-midi une mission de surveillance à un feu rouge qui a longtemps été le théâtre de vols à la portière avec violence. La mairie de Viry-Châtillon tente de reprendre la main sur ce carrefour ou elle a installé une caméra de surveillance. «Une dizaine d'individus s'en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov» sur leur voiture de police, a indiqué une source policière à l'AFP. La gardienne de la paix est «hospitalisée pour des brûlures», mais son état suscite désormais «moins d'inquiétude», selon une source judiciaire. Deux autres agents qui avaient été appelés en renfort «sont sortis de l'hôpital» de Longjumeau samedi, «extrêmement choqués».

Les auteurs de ces violences, survenues tout près de la cité de la Grande Borne, à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et de Grigny, étaient toujours recherchés dimanche. François Hollande a affirmé samedi que «tout sera fait pour retrouver les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice pour qu'ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte».