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Libération

Post-mortem

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publié le 12 octobre 2016 à 20h21

Pour la deuxième fois en quelques mois, la justice vient d'accéder à la demande d'une veuve souhaitant se faire inséminer à l'étranger avec les gamètes de son défunt mari. Et pour la première fois, il s'agit d'une Française. Mercredi, le tribunal administratif de Rennes a donné son feu vert à la requête d'une femme d'une trentaine d'années qui souhaitait obtenir le transfert des gamètes de son mari (conservés au CHU de la ville) vers un pays européen qui autorise l'insémination post-mortem. Cette pratique est proscrite sur le sol français en vertu des lois de bioéthique de 1994. D'autres requêtes de ce type ont été formulées en France ces dernières années, sans succès.